44ème action de recouvrement: Samedi 23 juin

Le recouvrement de mai (43ème de ce nom) ayant été empêché par la police nationale, nous voilà de retour en juin pour une action de barbouillage au blanc de Meudon, action déclarée une semaine plus tôt en préfecture pour être sûr de ne pas être interrompu.e.s. Rendez vous donné à 18h place Wilson cette fois ci, histoire de ne pas attirer automatiquement l’attention des policiers circulant place Jean Jaurès. Nous sommes 5.
 
Nous attaquons le barbouillage à 18h30 après avoir préparé notre tambouille, le seau de peinture pèse une tonne !
 
Pas de problème sur le début de l’action, les panneaux sont barbouillés au pinceau ou directement avec les mains (c’est rigolo !), et une feuille A4 avec un petit message/dessin est scotchée sur les vitres. Après quelques panneaux ensemble, nous nous séparons en deux groupes pour plus d’efficacité.
 
Les réactions des personnes rencontrées sont positives, que ce soient des petits signes, un sourire, ou des discussions qui se lancent.
 
Des employés de Tisséo nous interpellent (un groupe puis l’autre), et nous continuons avant d’être à nouveau interpellé.e.s par la police municipale à Compans Caffarelli. Contrôles d’identité en bonne entente jusqu’à ce qu’un de nous refuse de donner son adresse. A partir de là, c’est un numéro théâtral de nos amis policiers qui ne veulent plus nous parler et appellent la police nationale. On essaie les uns et les autres de leur parler, chacun.e avec nos mots, mais sans succès pour un temps. Finalement, peut être à cause de l’ennui, ils finissent par relancer la discussion qui se finit en bonne entente.
 
Entre temps, les agents de Tisséo nous ont donné 4 contraventions de 60€ (une des personnes était partie avant), que nous refusons de signer. Et que nous refuserons de payer, les panneaux étant la propriété de JCDecaux et non de Tisséo.
 
Nous verrons ce que donnera cette histoire, mais elle pose la question de la propriété des panneaux, et de la dualité espace public/espace privé pour le mobilier urbain.
 
Pas de police nationale finalement, l’adresse ayant été donnée au bout d’un moment.
 
L’action s’est passée dans la bonne humeur, on attend la prochaine !

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