Samedi 27 octobre, 14h, non loin du Pont des Demoiselles…
Il fait froid et le matin laisse tout juste place aux premières heures de l’après-midi. La pluie crainte un temps semble avoir renoncé à troubler nos activités du jour. Au menu, nous avons prévu de passer à la bombe les panneaux au préalable plastiqués. Oui, je vous vois venir à nous traiter illico de terroristes, qu’on ne peut pas tout casser même si on a de bonnes raisons d’être en colère, et caetera… D’une part, la pub elle-même contribue à casser tout ce qui crée du lien social dans notre société, l’idée de collectif (de société), d’altruisme, de générosité… etc. D’autre part, les bombes sont de peinture et le plastique, en rouleau noir.
6 nous étions donc ce samedi, accompagné de 2 journalistes de FR3 venu faire un petit film de nos exploits. Nous partîmes donc à l’attaque de nos moulins à pub, bien décidés à en venir à bout et à les mettre à terre! Ceci n’ont en effet rien à faire le long des berges du Canal du Midi, le bourgmestre de la ville et son conseil en ayant ainsi décidé il y a de cela sept années (Règlement Local de Publicité de Toulouse). Malgré nos maintes réclamations à l’autorité du bourg de Toulouse pour que celui-ci soit appliqué, il n’en fut rien, et l’autorité en question ne sembla ni s’en émouvoir ni s’en occuper.
Depuis, une plainte a été portée auprès du shérif!! Eh oui. Cela a semblé réveiller un peu notre bourgmestre qui déclare par son conseil que les choses rentreront bientôt dans l’ordre et que lui-même et son équipe y veillent. Pffff… Dur d’y porter foi alors qu’ils contestent le nombre de panneaux illégaux concernés par la plainte comptés par nous au nombre de 30 à 5 ou 6.
Nous avons couvert une quinzaine de panneaux (recto-verso) sur 2 heures de froid environ, avec une petite visite de la police locale (municipale) au démarrage, qui s’est contentée d’un contrôle poli avant de repartir. Nos amis de FR3 sont restés le temps de filmer quelques plastiquages/bombages, et d’échanger palabre avec nous. Tout s’est bien passé par la suite, et nous rentrâmes à 6 les mains froides et le coeur réchauffé par tous ces panneaux occultés!
Voilà pour le moment, les journalistes ont continué l’action par quelques articles/reportages pour diffuser notre message plus largement:
Quelques photos et tchao!