Joyeux « déboulonneurversaire » 🛠️🎂 : 10e journée mondiale Anti Pub

Quand la pub n'est pas là les cervelles dansent

Les arbres qui mettent du temps à pousser donnent les meilleurs fruits.

– Molière

Nous étions réuni-es en ce 25 mars 2023 pour célébrer la victoire des déboulonneur-ses devant les tribunaux, face à Mister Jissédaiquo.

Au nom de la liberté de réception, nous ne souhaitons ni avaler des produits toxiques, ni polluer notre cerveau et notre ville.

Au nom de la liberté d’expression, nous nous sommes réappropriées nos rues.

Les un-es recouvrirent les immondes panneaux avec leur imagination ;

les autres déroulèrent de magnifiques pochoirs destinés à mettre en lumière l’aberration du gaspillage énergétique.

Les œuvres furent exposées sous les acclamations des passant-es ravie-s, des étoiles plein les yeux ✨.

Des sonnettes de vélos tintèrent en soutien. Un-e enfant s’exclama « la lumière ça embête les oiseaux ! »

Spéciale dédicace au bar qui nous a prêté main forte pour couvrir l’indigeste sucette en plastique en face de sa devanture 🫶

Bonne journée anti-pub !

Avons-nous été consulté-es avant de procéder à l’enlaidissement de notre paysage ?

L’obligation d’extinction des enseignes lumineuses est-elle respectée la nuit ?



Et si on appliquait la loi 2018 ?
💶
750 € d’amende par enseigne gaspilleuse d’énergie et source de pollution lumineuse

Enquête Greenpeace / BVA sur les publicités lumineuses 💡 :


– 85% des Françaises et Français sont favorables à une réduction du nombre des écrans
numériques publicitaires visibles dans l’espace public
– 54% demandent leur interdiction
– 83% des gens sont d’accord pour que les enseignes lumineuses soient éteintes dès leur
fermeture plutôt qu’à 1h du matin.
– Dans le contexte actuel de crise énergétique et de hausse des prix de l’énergie, 87% des personnes interrogées considèrent que la loi actuelle est justifiée, mais seulement un tiers (31%) pense qu’elle est respectée.

La mode c’est la so-bri-é-té

On estime qu’il y a environ 3,5 millions d’enseignes lumineuses en France :
– Les panneaux rétro-éclairés sont les panneaux publicitaires les plus répandus aujourd’hui. Le tout pour une puissance de 0,11GW, soit environ la puissance de 50 éoliennes.


Un arrêté de 2018 oblige l’extinction des enseignes lumineuses entre 1h et 6h du matin :
❖ S’il était respecté, cela permettrait d’économiser 1000 GWh2, soit la
consommation électrique de 370 000 ménages, l’équivalent d’une ville comme Marseille.

Boudu !

Infos à venir

Pour continuer à rallumer les étoiles vous pouvez participer à la promenade nocturne avec Laura de Greenvoice le 30 mars

🎥On vous retrouve le vendredi 14 avril à la Base pour un ciné-débat AntiPub …

…et vous pouvez réserver samedi 16 avril Pour Le Futur à la Base toujours

« Raison de nécessité »

Face à un danger immédiat et imminent, il est légal de désobéir à la loi

Journée mondiale contre la pub – 25 mars

Le 25 mars c’était la journée mondiale contre la pub !

Par ailleurs, le 29 mars était ouvert à l’Assemblée nationale la plénière qui parlera du projet de loi Climat et Résilience. Ce projet de loi était sensé être l’aboutissement «sans filtre» de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Or il ne prend en compte presque aucune des propositions de la CCC.

On s’est donc mobilisé·e donc pour mettre en lumière le « sans filtres » du gouvernement en faveur du système publicitaire ! On s’est donné RDV au métro Jean Jaurès le 28 mars et on a remonté les boulevards vers Jeanne d’Arc en recouvrant les panneaux de pubs détournées. L’action a ensuite convergé avec la marche pour une vraie loi climat avec des applaudissements de la part des manifestant·es devant les recouvrements.

 

 

 

 

 

 

Le 25 mars, exposition sauvage à St Cyprien!

                

Ce 25 mars*, partout dans le monde, c’est la journée mondiale de lutte contre la publicité! De Buenos Aires à Melbourne, des personnes se réapproprient l’espace public accaparé par l’affichage commercial.

A Toulouse, une exposition sauvage aura lieu ce dimanche 25 mars à la place des publicités qui pullulent sur les abris voyageurs, sucettes et bornes de vélos en libre service. Rendez-vous au métro St Cyprien à 14h!

Plus d’information sur la journée du 25 mars ici: subvertisers-international

* date d’anniversaire d’un procès gagné par des Déboulonneurs ayant agit en désobéissance civile contre la publicité, en 2013.

25 mars 2017 : Exposition sauvage

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la publicité s’est tenue à Toulouse ce samedi 25 mars, dans le quartier Empalot, une exposition sauvage en résistance à l’agression publicitaire.

Pourquoi le 25 mars ? Parce que c’est la date d’une décision de justice qui confirme la légitimité de notre lutte commune. C’est le 25 mars que, dans un État de droit, un juge a relaxé des activistes – lanceurs d’alerte ayant agit en désobéissance civile contre la publicité. Poursuivis en justice pour avoir écrit symboliquement et publiquement à la bombe de peinture sur des panneaux publicitaires, ces militants furent relaxés au nom de la « liberté d’expression » et de l’ « état de nécessité » face à l’oppression publicitaire. Cette jurisprudence historique a eu lieu en 2013 en France. Elle doit dorénavant s’étendre dans d’autres pays du monde.

Le soleil nous a fait honneur de sa présence en ce bel après-midi pour inaugurer cette exposition un peu particulière. Une quinzaine d’artiste ce sont emparés des panneaux publicitaires de ce quartier pour leur donner vie, les transformer, et ainsi ajouter un petit peu de couleur dans l’espace public.

Dessins, peintures, détournements de publicité, textes, pochoirs lumineux, murs d’expression libre et ouverts à tout.e.s, photographies, bibliothèque libre, et même un stand de tir ! Ce ne sont pas moins de 15 panneaux qui ont trouvé de nouveaux sens à leur existence. Sens sûrement moins nocifs pour les habitants de ce quartier que ce à quoi les panneaux étaient destinés au départ.

Si demain devait être sans publicité, peut-être que c’est à cela que ressembleraient nos villes : des galeries d’art à ciel ouvert où culture et rires d’enfants nous guideraient dans la cité.